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Piano

Essai radiophonique

 

RTS Espace 2 Le Labo

 

 

piano, improvisation, compositions :

Stephan Oliva

 

mixage final :

Jean-Philippe Zwahlen

 

prise de son, électroacoustique et réalisation :

Jean-Guy Coulange

 

production :

David Collin

 

« C’était dans les années 80, à Montpellier, je suis entré dans un club de jazz, un quartet jouait. Une fois habitué à l’obscurité, je me suis concentré sur la musique, puis, progressivement, comme une caméra qui s’avance, sur la petite scène, jusqu’au piano. Stéphan Oliva jouait. Je ne me souviens plus du morceau, je me souviens du son.

Et puis nous sommes devenus amis. Nous avons joué ensemble.

 

J'ai retrouvé Stéphan, dans sa pièce à musique, installée tout en haut de sa maison près de Paris.

Piano, ce sont quelques moments parmi tant d’autres, au plus près du piano, au plus près du son du piano, du travail de Stéphan Oliva, complice idéal pour un portrait de cet instrument du désir, pour lui, le pianiste et pour moi, le pianoteur... ».

 

 

 

Stéphan Oilva, pianiste et compositeur – site

 

« De la voie de Bill Evans (dont un concert entendu en public l’amena au jazz) aux voix de Susanne Abbuehl, de Linda Sharrock ou d’Hannah Schygulla (qu’il accompagne), de l’ascèse (Lennie Tristano, revisité avec son compère François Raulin) au trapèze (son duo avec la « danseuse aérienne » Mélissa Von Vépy), de Paul Motian (qu’il révère et invita) aux musiques de films (qu’il compose), Stéphan Oliva est décidément un pianiste et un musicien atypique et pluriel... » Thierry Quénum

 

« Ce que j’ai d’emblée aimé chez Jean-Guy Coulange, c’est ce ton, ce style si personnel dans le récit radiophonique, dans ce grain de voix qui nous raconte des histoires de tout près, des histoires pour nous, uniquement pour nous. C’est cela la radio, et aussi l’écriture quand elle précède l’enregistrement. Piano, c’est une nouvelle aventure de radio, de son, d’écriture, de composition, dans l’amour de la rencontre. Un essai radiophonique où tout fait sens et son.

Il y a de la nostalgie dans ce désir de piano, de celle qui remonte de l’enfance et touche chacun d’entre nous. Sans effet, jamais, car Jean-Guy Coulange sait monter puis composer les voix et les sons avec autant de subtilité que de précision face à l’imprévu de ce qui vient dans la création. Cette précision n’est en rien paradoxale, c’est un geste qui sait accueillir et transformer sans trahir. Quelque chose de délicat, que l’on retrouve dans les carnets de travail de Jean-Guy, avec une attention à la sensualité du toucher et de l’objet piano que raconte Stéphan, à l’écho musical qui revient des profondeurs d’une forêt devenue instrument. On voit dans les carnets de Jean-Guy, combien chaque élément de l’essai est orchestré avec finesse, suivant les pas d’une recherche sensible. Piano, c’est un peu le manifeste d’une écriture radiophonique, d’une signature unique, d’un homme qui ouvre de nouveaux espaces dans notre imaginaire, qui « habite » les sons. » David Collin

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